samedi 11 janvier 2014

Réponse à Malcolm X

Cher Malcolm X,

J’aime votre franchise, je dois l’avouer, et je comprends votre opinion, mais ce n’est pas de la naïveté, mais plutôt le fait que je ne vois pas de raison de me venger, car ce qui est arrivé, je ne peux pas le retirer. D’autre part, je perçois pourquoi vous pensez comme cela. En premier lieu, votre mère, Louise, est née d’un viol par un Blanc. En deuxième lieu, votre père fut attaché aux rails des trains par des Blancs et un train passa sur son corps puis il mourut. Vous avez un fond et une histoire familiale sombre et sanglante. Dans le même ordre d’idées, je suis navré pour l’atroce mort de votre père. Malgré cela, je ne crois pas que vous auriez dû utiliser la violence lors de vos répressions, mais bon, chacun son avis.


-Nelson Mandela

Lettre à Nelson Mandela

Cher Nelson Mandela,

Je suis en très grande admiration devant vous ou devrais-je dire, devant votre naïveté. Premièrement, lors de vos manifestations, vous n’avez jamais utilisé la violence. Pour être franc, je me demande comment vous avez réussi à obtenir ce que vous voulez en négociant de façon pacifique, mais bon, chapeau! Deuxièmement, vous avez gardé votre sang-froid même lorsque vous avez été emprisonné pendant 18 longues années. Troisièmement, lorsque vous avez été libéré, vous êtes devenu le premier président de la République d’Afrique du Sud, vous aviez donc le pouvoir de vous venger de ceux qui vous ont opprimés, mais vous n’avez rien fait. Je n’arriverai jamais à comprendre vos décisions et surtout celle-là, car quand j’essayais de me mettre dans votre peau, je réalise que j’aurais probablement fait autrement.

-Malcolm X

Nelson Mandela, mon autobiographie

Bonjour, je me nomme Nelson Rolihlahla Mandela, dans ma tribu, on me surnommait Madiba. J’ai vu le jour le 18 juillet 1918 dans l’Union d’Afrique du Sud dans la ville de Mvezo. J’étais un homme d’État sud-africain et un avocat. Je suis devenu le 1er président de la République d’Afrique du Sud. Je fais partie de l’histoire en raison de mon rôle important dans l’Apartheid. Je participais dans les répressions pacifiques puisque la paix était une de mes plus grandes convictions. J’ai fondé et dirigé une branche militaire qui s’appelait l’ANC. Le 5 août 1962, j’ai été arrêté par la police sous l’ordre de la CIA. Dès lors, j’ai reçu l’appui du monde entier face à mon emprisonnement et je suis devenu le symbole de la lutte pour l’égalité ethnique. J’ai demeuré en prison pendant plus de 18 ans à lorsque j’aurais pu quitter cet endroit insalubre plus tôt. En effet, j’avais reçu plusieurs visites de gens pouvant m’aider à me sortir de cette galère en faisant un accord qui n’était pas en accord avec mes croyances et mes valeurs. Pour être mis en liberté, il fallait que je renonce à ma lutte contre l’apartheid. Frederick De Klerk était président de l’Afrique du Sud m’a fait libéré. Les jours suivant ma libération, j’ai constaté l’influence que j’avais sur les gens à l’échelle internationale. Pour finir, c’est en grande partie grâce à moi que la fin de l’apartheid fut signée.

Malcolm X, mon autobiographie


Bonjour, je m'appelle Malcolm Little et en arabe; El-Hajj Malek El-Shabazz. Selon moi, tout le monde naît avec le nom de famille d'un Blanc, j'ai alors décidé de remplacer le « Little » par un « X ». Je suis né le 19 mai 1925 aux États-Unis dans la région d'Omaha. J’étais un prédicateur islamique afro-américain. De plus, malgré ma mort, je demeure l’un des plus grands orateurs dans la lutte des droits civiques des Afro-Américains. J’ai grandement contribué à la réalisation de ce projet qui était que tous les êtres humains soient égaux, peu importe leur couleur de leur peau, leur sexe, leur religion, etc. D’ailleurs, entre les années 1945 et 1946, j’ai été arrêté et mis derrière les barreaux plusieurs fois, notamment pour cambriolage et port d’armes. Au début, j’étais opposé à la lutte pour les droits civiques, car elle se faisait de façon non violente. J’ai, alors, commencé à faire des discours et des prêches afin de prôner la haine que les autres cultures devraient éprouver à l’égard des Blancs. Je suis également reconnu à cause de mon discours « The Ballot or the Bullet » dans lequel je déclarais que les manifestations devraient être agressives. Selon moi, l’union des Blancs et des Noirs n’était pas une priorité. La communion des Noirs demeurait le facteur principal à régler. Les gens ont décidé de réprimer par la violence lorsque les Blancs et/ou les membres du Ku Klux Klan l’utilisaient également contre eux. Au final, j’ai été assassiné le 21 février 1965.

Les personnages

1-      Malcolm X
2-      Martin Luther King
3-      Nelson Mandela
4-      John F. Kennedy
5-      Rosa Parks
6-      Barack Hussein Obama
7-      Michaëlle Eden Jean
8-      Marcus Garvey
9-      Martin Delany
10-    William Edward Burghardt Du Bois